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Diversifiez vos séances de home-trainer : La vélocité (3/10)

Diversifiez vos séances de home-trainer : La vélocité (3/10)

30 avril 2020

Il n’y a pas que la force pour emmener son braquet. Le cycliste doit être également véloce. Celui qui veut faire la différence doit être capable d’emmener gros, tout en tournant les jambes très rapidement à 45km/h, et aller ainsi encore plus vite.

Vous l’aurez compris, la vélocité (100-120 tours/minute) correspond à la capacité de mouliner à une cadence de pédalage très élevée, tout en étant efficace. Elle englobe la coordination, la fluidité et donc l’efficacité de pédalage. Une bonne vélocité permet ainsi de limiter la déperdition de puissance et d’énergie. En réduisant la fatigue musculaire, on roule longtemps en mode économique.

Qualité essentielle chez le cycliste, la vélocité se travaille et s’entretient tout au long de l’année.

Découvrez ci-dessous les conseils et les séances types que nous vous avons préparés avec Nicolas Guillé, entraîneur et directeur sportif de l’équipe cycliste AG2R LA MONDIALE.

Pour qui ?

Tous les cyclistes : débutants, confirmés, athlètes, rouleurs, grimpeurs, sprinteurs, pistards, puncheurs, polyvalents, etc.

À quoi ça sert ?

La vélocité est la qualité première du cycliste. Elle l’aide à rouler plus vite. Surtout, elle lui permet d’être capable d’emmener un braquet, plus ou moins gros, le plus rapidement possible. La puissance est la résultante de deux qualités : la force et la vélocité. D’où l’importance de travailler la vélocité pour rouler encore plus vite plus longtemps.

Quels sont les bénéfices ?

Le travail de la vélocité améliore la coordination. Ce qui contribue à un meilleur rendement Être capable d’emmener des braquets tout en étant véloce. C’est-à-dire pouvoir tourner les jambes de manière optimale afin d’être le plus économique en énergie sans devoir « descendre une ou deux dents » lors d’une difficulté. En un mot, non seulement on s’économise musculairement, mais on gagne en tonicité sur les phases d’accélérations.

La vélocité se situe à environ 100-120 tours/minute. On parle de survélocité au-dessus de 120 tours/minute.

À faire à quel moment de la saison ?

Faire des blocs de vélocité en début de préparation et ensuite faire des rappels.

À quelle intensité ?

La vélocité se travaille dans les différentes zones (1-2-3-7), la survélocité sur les phases de sprints.

Durée ?

Ce travail se réalise sur des efforts courts de 5s à 2’ sur du spécifique et illimité sur des vélocités basses à partir de 90rpm.

Combien de fois par semaine ?

1 à 2 fois.

Séances types :

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Clarisse Nénard

clarissenenard.com