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6 raisons de faire du vélo lorsque l’on est fatigué

6 raisons de faire du vélo lorsque l’on est fatigué

1 février 2023

Surcharge de travail, stress chronique, manque de sommeil, moral dans les chaussettes… nombreuses sont les raisons pour lesquelles, nous nous sentons fatigués. Qui n’a jamais utilisé l’excuse de la fatigue pour remettre sa sortie vélo ? Personne. Pourtant, pédaler est le meilleur moyen de lutter contre la fatigue et retrouver de l’énergie.

Épuisé, crevé, vanné, cassé, vidé, moulu, sur les rotules… les expressions ne manquent pas pour décrire la fatigue. Qu’il s’agisse d’un simple coup de mou ou d’une grosse fatigue, nous sommes près d’un Français sur deux (47 %) à être touché par cet état qui peut persister une à plusieurs semaines. Le plus souvent, il s’agit d’un phénomène transitoire courant qui peut avoir de nombreuses origines tant physiques que psychologiques.

La fatigue physiologique est directement liée à l’organisme :

  • Une alimentation déséquilibrée ou insuffisante ;
  • Une mauvaise hydratation ;
  • Un effort physique intense ;
  • Un manque de repos (troubles du sommeil) et de récupération ;
  • Une infection récente virale (rhume, grippe, gastro-entérite, Covid-19, etc.), bactérienne (pyélonéphrite, tuberculose, maladie de Lyme, etc.) ou, plus rarement, parasitaire ;
  • Une pathologie endocrinienne (hypothyroïdie, diabète de type 2, insuffisance de sécrétion des glandes surrénales, ménopause, etc.) ;
  • Une intervention chirurgicale, notamment si celle-ci est pratiquée sous anesthésie générale, un accouchement… ;
  • Un manque d’exercice physique. La sédentarité augmente la fatigue.

La fatigue nerveuse est en lien avec le mental, une conséquence :

  • Réactionnelle : stress, épuisement professionnel (burn-out, bore-out), environnement bruyant, difficultés familiales, perturbation du mode de vie, naissance d’un enfant, etc. ;
  • Émotionnelle : relation affective, situation dans laquelle vous vous sentez prisonnier, une blessure affective, etc.
  • Mentale : rumination quotidienne ; anxiété d’anticipation, pensée dichotomique (c’est noir ou blanc mais pas gris), dévalorisation, manque de confiance en soi, pensées négatives, etc.
  • Décisionnelle : rythme des journée hyper soutenu, charge mentale, dispersion professionnelle, manque de confiance en soi, perfectionnisme, etc.
  • Compassionnelle : hyper-empathie, hypersensibilité, etc.
  • Existentielle : sentiment de perte de sens notamment dans le travail (« brown-out »), etc.

La fatigue est un signal d’alarme, un voyant, un garde-fou qui protège l’organisme des excès et prévient de l’épuisement des réserves. En général, il suffit de recharger les batteries pour repartir. Tout commence par respecter son biorythme, soigner son hygiène de vie (sommeil, alimentation, hydratation), doper son assiette, faire des siestes, apprendre à décrocher, sans oublier de se bouger ! Selon une étude américaine pratiquer une activité physique régulière réduirait de 65% la sensation de fatigue et augmenterait de 2O% le niveau d’énergie.

Le vélo meilleur booster d’énergie

Pédaler aide à éliminer la fatigue nerveuse, à se débarrasser des tensions, à évacuer la colère, la frustration. Excellent défouloir et dérivatif, en selle on s’évade et on s’éloigne des tracas de la vie quotidienne. Souvenez-vous de la sensation que l’on ressent après une bonne sortie vélo, ce moment où l’on se sent détendu, plus souriant et où la fatigue physique a pris le relais de la fatigue mentale. C’est ce que nous appelons de la « bonne fatigue », une « fatigue saine » !

Pédaler est un excellent moyen de s’aérer la tête, de s’octroyer un moment à soi et pour soi. On se reconnecte à ses sensations. On reprend son souffle. En retrouvant une respiration lente et profonde, les muscles se détendent et le niveau émotionnel diminue. Le cerveau étant mieux oxygéné, on réfléchit mieux et on prend du recul sur les choses. Le positif l’emporte sur le négatif. De ce fait, on est moins enclin à la rumination et à la morosité. Rien de tel pour décompresser, garder l’harmonie entre le corps et l’esprit.

Pédaler réduit le stress et l’anxiété. La sécrétion d’endorphine (morphine naturelle) entraîne un état de bien-être et de détente générale. Antalgique, elle réduit la sensation de douleur, abaisse le stress, diminue les pensées négatives, et procure une sensation de plaisir, d’euphorie et de sommeil. Elle agit comme un véritable anti-dépresseur.

Pédaler booste le moral. Faire du vélo permet aussi d’augmenter le niveau de certains autres neurotransmetteurs comme la dopamine (neuro-hormone du plaisir) et la sérotonine, des régulateurs d’humeur chargés de nous donner la pêche. Ces messagers chimiques du cerveau sont chargés de transmettre l’information entre les neurones. Lorsque nous pédalons, nous augmentons leur affluence. Le vélo rend heureux.

Pédaler favorise une plus grande vitalité. Rien de tel que les sports d’endurance comme le vélopour stimuler en douceur les systèmes cardiovasculaire et respiratoire, ce qui engendre aussi d’autres effets sur l’ensemble de l’organisme. Plus leur débit sanguin est important plus il y a d’oxygène véhiculé dans l’ensemble du corps.Le premier rôle de l’oxygène est de donner de l’énergie au corps. D’autre part, en stimulant les réserves énergétiques, le cœur et les hormones… on “nettoie” l’organisme. En mode veille, les déchets métaboliques n’étant pas rejetés, les veines et les artères se bouchent. C’est comme une voiture, si on ne la fait pas rouler, elle s’encrasse. Les premières minutes à vélo nous polluons. Ce n’est qu’à partir de 10 minutes que notre organisme entre en régime de base et ronronne. Même si le démarrage est un peu dur, on se sent mieux. Non seulement on est content d’être sorti mais on dégage aussi une meilleure et plus forte énergie.

Pédaler aide à mieux dormir. Le vélo est l’une des meilleures activités pour faciliter l’endormissement. Le vélo est l’un des sports les plus endorphiniens. Au bout de 30 minutes, apparaissent un certain bien-être, une sensation de plaisir et de sommeil. Qui dit « bonne fatigue » dit repos serein. Moins stressé, détendu, apaisé… le sommeil est plus réparateur. Pédaler augmente le sommeil lent profond (SLP) et en améliore sa qualité, diminue le sommeil paradoxal. De quoi se réveiller le matin en pleine forme !

Adaptez l’intensité et la durée de votre sortie à votre condition physique ainsi qu’à votre fatigue. Maximisez tous ces bienfaits en privilégiant les sorties en extérieur. La lumière naturelle a de nombreux effets bénéfiques sur la santé, réduisant notamment la fatigue. Allez hop ! Habillez-vous en conséquence (hiver comme été) et enfourchez votre vélo. Les bienfaits sont tels que vous ne le regretterez pas ! Entrez dans ce cercle vertueux !

Clarisse Nénard

clarissenenard.com