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Les bienfaits du vélo pour les femmes

Les bienfaits du vélo pour les femmes

10 mars 2022

Faire du vélo est une habitude à prendre et à conserver pour être en bonne santé. Même si les bienfaits de la pratique régulière du vélo sur les hommes et les femmes ne sont pas si différents que cela, il existe toutefois quelques particularités.

Aujourd’hui, la lumière est de plus en plus mise sur ces athlètes et cyclistes féminines qui n’ont rien à envier aux performances des hommes. De plus en plus de femmes s’intéressent et souhaitent pratiquer des activités physiques. Généralement, elles s’orientent naturellement vers des sports dits d’endurance comme le vélo. Il faut dire que, quelle que soit la pratique, route, VTT, VTC, VAE… pédaler régulièrement offre d’incroyables bienfaits pour la santé, tant sur le plan physique que psychologique, et ce à tout âge. Mais de la puberté à la ménopause en passant par les grossesses, la vie des femmes est jalonnée d’un certain nombre de changements corporels et hormonaux.

Le vélo protège le cœur et les artères

Contrairement à ce que l’on pense, les maladies cardiovasculaires (infarctus du myocarde, accidents vasculaires cérébraux, …) touchent plus de femmes que d’hommes en France. Souvent sous-estimées, elles tuent huit fois plus que le cancer du sein, selon la Fédération Française de Cardiologie. Le vélo renforce et entraîne le cœur, améliore le travail d’éjection du sang du myocarde vers les artères, et inversement. Au fur et à mesure des sorties, il se muscle et pulse une plus grande quantité de sang à chaque contraction.

Le vélo renforce les mécanismes du système immunitaire

Sclérose en plaques, polyarthrite rhumatoïde, lupus… Les femmes sont huit fois plus exposées que les hommes aux maladies auto-immunes. Pourquoi le système immunitaire attaque les cellules et les tissus de l’organisme qu’il est censé défendre ? D’après certains chercheurs, la raison serait les différences hormonales et génétiques. Si les œstrogènes interviennent dans certaines maladies immunitaires, les chromosomes X (2X chez les femmes contre 1X et 1Y chez les hommes) joueraient un rôle important, tout comme le macrobiote intestinal. Or pédaler de manière modérée sur son vélo a un effet protecteur contre l’inflammation. Non seulement faire du vélo renforce le système immunitaire grâce à une augmentation des médiateurs chimiques, mais va également permettre de libérer dans le sang des molécules qui vont combattre l’inflammation.

Le vélo réduit le risque de cancer du sein

En stimulant le système immunitaire, faire du vélo favorise également les défenses naturelles contre les cellules cancéreuses. Pédaler avant, pendant et après un cancer a un effet protecteur sur la maladie. Il permet de prévenir le surpoids et l’obésité ou de moduler la production de certaines hormones intervenant dans la croissance tumorale. À long terme, faire du vélo diminue de 50 % le risque de rechute pour ceux qui ont eu un cancer, de 28% le risque de décès, et de 20 à 30 % celui de le développer chez celles qui ne l’ont pas encore.

Le vélo aide à se sentir mieux pendant la grossesse

Le vélo, s’il n’y a pas de contre-indication à la pratique, aide la maman à traverser cette période naturelle dans les meilleures conditions et à la préparer à l’accouchement. Rappelons-le, il contribue à diminuer le stress, améliore le sommeil, stimule la circulation sanguine, optimise les capacités respiratoires et cardiaques, aide à prévenir la constipation, les crampes et les jambes lourdes, augmente le tonus musculaire et l’endurance. Pédaler aide aussi à diminuer le diabète gestationnel, à limiter la prise de poids, la dépression post-partum, le baby blues… Très bénéfique pour la mère, l’activité physique pendant la grossesse l’est aussi pour le bébé. Pendant un effort modéré, non seulement il profite d’un flux sanguin maximal optimisant sa croissance, mais il bénéficie aussi des effets euphorisants des endorphines sécrétées.

Le vélo maintient le poids de forme

Dès l’adolescence, les femmes sont prédisposées à stocker la graisse à certains endroits, surtout au niveau des hanches, des fesses, de l’abdomen, et de la poitrine. Quels ques soient notre morphologie et notre poids, nous avons 20 à 25% de masse grasse contre seulement 10 à 15% pour les hommes. Et comme si cela ne suffisait pas, la ménopause vient en rajouter une couche ! Avec le manque d’hormones, en particulier de l’hypo-oestrogénie, le métabolisme de base -les besoins énergétiques « incompressibles » de l’organisme permettant le fonctionnement des organes vitaux- se ralentit considérablement. Heureusement, grâce au vélo, on développe sa masse musculaire, ce qui augmente le métabolisme de base. De ce fait, on brûle davantage de calories même au repos. Une clé fondamentale pour le contrôle et la perte de poids.

Le vélo améliore l’état des os

À la ménopause, avec l’hypo-œstrogènie, le risque d’ostéoporose est accru. Or, lorsque nous sommes en selle, à chaque fois que nous provoquons une action musculaire, nous sollicitons les muscles squelettiques aux points d’attaches sur les os, stimulant les ostéoblastes (cellules de formation des tissus osseux). Même si les sports portés, comme le vélo, sont à « faible impact », ils permettent de garder les os en bonne santé. Ce qui est bon pour notre ossature, l’est également pour nos articulations.

D’un point de vue mental et psychique, comme pour un homme, faire du vélo procure à la femme un certain plaisir. Il atténue le syndrome dépressif et les anxiétés. Il favorise le sommeil. Sans compter ses effets sur la bonne humeur. Rien de tel pour évacuer la charge mentale !

Clarisse Nénard

clarissenenard.com