FILTRES

Affinez vos contenus en les filtrant selon le thème de votre choix

Modifier les filtres

Le vélo pour lutter contre les troubles musculo-squelettiques (TMS)

Le vélo pour lutter contre les troubles musculo-squelettiques (TMS)

16 juillet 2021

Mal au dos, aux épaules, aux poignets ? N’attendez pas que la douleur s’installe ! Prévenez et limitez les risques de troubles musculo-squelettiques (TMS) grâce au vélo.

Lombalgies, cervicalgies, tendinopathies de l’épaule, dont le syndrome de la coiffe des rotateurs, épicondylite latérale du coude, tendinite de la souris (poignet), syndrome du canal carpien… La liste des troubles musculo-squelettiques est longue. Les TMS, acronyme désignant les douleurs autour des muscles, des tendons, des nerfs et des articulations, surviennent le plus souvent au niveau du dos et des membres supérieurs.

TMS : des troubles de l’appareil locomoteur multifactoriels

Ces maux sont en lien direct avec les conditions de travail : les heures passées assis derrière l’ordinateur, une sédentarisation accrue, les mauvaises postures, les mouvements et le port de lourdes charges répétés, ou encore les contraintes psychosociales comme l’insécurité de l’emploi, l’insatisfaction et les tensions au bureau.

D’autres facteurs individuels sont également à prendre en compte : l’âge, le surpoids, la raideur articulaire, une alimentation déséquilibrée, un manque d’hydratation, un mauvais sommeil, le stress et l’anxiété, un état dépressif, une maladie chronique (diabète, cancer, hypertension artérielle, baisse de l’immunité, rhumatisme inflammatoire, …).

Selon l’Assurance Maladie, ils représentent 87% des maladies professionnelles et le mal de dos représente 20 % des accidents du travail, en France. En 2017, leur coût direct pour les entreprises s’était élevé à près de deux milliards d’euros à travers leurs cotisations accidents du travail et maladies professionnelles (AT/MP).

Le vélo limite la survenue des TMS

Si la prévention passe par l’amélioration des conditions de travail avec l’aménagement des postes, l’utilisation de sièges ergonomiques adaptés à votre morphologie et des bureaux assis-debout, les changements d’habitudes posturales, les pauses étirements, … l’activité physique a aussi son mot à dire ! À commencer par les vélos bureaux ou les pédaliers à placer dessous votre table, deux concepts qui permettent de travailler tout en pédalant et de lutter ainsi contre la sédentarité, la prise de poids. Car sachez-le, rester assis derrière un écran toute la journée est au final extrêmement éprouvant pour votre corps, qui peut alors présenter des troubles musculo- squelettiques.

Le vélo éloigne les TMS en veillant au mieux-être général

Nul besoin de mouliner pendant des heures pour en tirer des bénéfices et être en bonne santé. Cumuler des séances de quelques minutes, c’est toujours mieux que rien… Le principe est d’additionner plusieurs activités de courte durée (vélo-bureau, marcher en travaillant, vélotafer, renforcement musculaire, gainage, pilates, stretching, yoga, etc.) réparties sur toute la semaine pour atteindre l’objectif des fameuses 150 minutes d’activité physique hebdomadaire recommandées par l’OMS, à intensité modérée et soutenue. La bonne nouvelle, c’est que l’on peut pédaler avant, pendant et après le travail.

–          Le vélotaf, c’est bon pour le moral. Pour aller au bureau ou rentrer à la maison, ce mode de déplacement réduit le stress et l’anxiété, et prévient le burn-out.

–          Une pause vélo permet de démarrer ou de reprendre le travail en étant plus productif. Mémoire, concentration, créativité, le vélo rend plus performant au travail.

En aidant à mieux gérer le stress lors des pics d’activité ainsi que des délais à respecter, pédaler est un bon moyen pour retrouver calme et sérénité, améliorer les relations entre collègues, et créer une certaine cohésion dans l’équipe, le service et donc dans l’entreprise. Comme nous l’avons vu plus haut, ces facteurs psychosociaux ont un rôle dans les TMS.

Le vélo réduit l’impact des TMS grâce à une bonne condition physique

La prévention des troubles musculo-squelettiques passe aussi par une certaine forme physique. Pour cela, rien de tel que le vélo, à condition qu’il soit bien réglé, adapté à votre morphologie ainsi qu’à votre pratique, que vous ayez une bonne position sur votre bicyclette et que vous ne soyez pas dans le surentraînement. Sinon, c’est la porte ouverte aux douleurs au niveau des cervicales, du trapèze, des genoux, ou encore des lombaires.

Sport porté, le vélo est une discipline peu traumatisante. Les pneus et les amortisseurs réduisent les impacts au sol, évitant les microtraumatismes au niveau des membres inférieurs et du buste. Sollicitées dans leur axe, les articulations sont préservées. Pédaler aide à régénérer le flux synovial. Mieux vascularisées et nourries, les jointures deviennent moins fragiles.

À vélo, vous vous musclez les jambes. Ce sont elles qui assurent l´équilibre du corps en soutenant le tronc. Une personne qui n’a pas suffisamment de force dans les membres inférieurs va forcer sur son dos pour compenser ce manque.

À vélo vous travaillez votre sangle abdominale et le dos. En synergie avec les muscles spinaux, les multifidus, le carré des lombes, les psoas-iliaques et les fessiers, les abdominaux forment un manchon naturel autour de la colonne vertébrale. Jouant un rôle essentiel dans l’équilibre postural lors des flexions (grand droit), des rotations et des inclinaisons du buste (obliques), ils sont tout aussi importants que les muscles squelettiques, attachés au squelette. Le transverse stabilise le tronc. En renforçant les muscles profonds du maintien, vous les rendez plus forts et plus souples. Meilleures seront les structures musculaires, meilleur sera l’état de votre colonne vertébrale.

N’attendez plus ! Pédalez au quotidien pour prévenir les TMS !

Clarisse Nénard

clarissenenard.com